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Le cloud computing ou « informatique dans les nuages » ou encore « infonuagique » selon nos cousins québécois est l’expression qui désigne le fait que les serveurs informatiques de l’entreprise, pour certaines de ses applications, ne sont plus dans ses locaux, mais ailleurs, externalisés.
Cette approche comporte des avantages, notamment sur le plan de la logistique,mais est aussi source de réticences et de craintes, notamment pour la sécurité.
Pourtant elle apparaît comme une tendance lourde. Ainsi une étude récente montre que fin 2009 seulement 12% des entreprises avaient recours à cette approche alors qu’elles pourraient être 25 % en 2012.
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de fait, beaucoup plus que la simple externalisation de l’infrastructure, ce terme recouvre le recours à un service en ligne, le stockage des données (et leur sécurisation) étant assuré par l’entreprise assurant le service, les données étant stockées « quelque part » dans le réseau mondial de l’cette dernière (terme mis souvent en avance par google, par exemple)..
Mais que dire, alors, de la petite révolution provoquée par Facebook (http://alfeo-blog.alfeo-coc.org/?post/2010/04/29/Des-s%C3%A9nateurs-am%C3%A9ricains-interpellent-Facebook-sur-sa-politique-de-confidentialit%C3%A9) , ou autre chose épinglé par readwriteweb sur l’évolution des conditions générales d’utilisation de ses services (http://fr.readwriteweb.com/2010/05/07/analyse/une-courte-histoire-de-vie-prive-sur-facebook/).
Ce risque, pour l’instant épinglé dans le domaine des réseaux sociaux, porteurs d’informations confidentielles dont les propriétaires sont des particuliers, est présent également pour des services en ligne porteurs d’informations appartenant à des entreprises. En tant que praticien de l’IE, je recommande fortement de déterminer les modalités et justifications de toute utilisation de services en ligne, jusque dans notre discipline.
Il est infiniment plus facile d’utiliser netvibes ou delicious, mais est ce réellement raisonnable de mettre potentiellement à disposition de certains partenaires non invités des informations de compilation, voire de synthèse ? (cf http://alfeo-blog.alfeo-coc.org/?post/2010/04/28/Netvibes-outil-de-veille-et-de-surveillance-de-l-actualit%C3%A9).
Le débat ne fait que commencer, mais pratiquons une saine prudence pour nos informations et connaissances, comme nous le faisons dans le cadre de notre démarche professionnelle.
Frédéric Marin, le 9 mai 2010
Petite précision : on écrit « québécois » et non « quebecquois ».
Merci!